Paludisme : c’est sans doute le mot qui revient le plus fréquemment dans les rubriques « santé » des articles ou dossiers concernant les voyages ! En effet, loin d’être une maladie dépassée, le paludisme provoque encore la mort d’une personne toutes les 15 secondes sur la planète, majoritairement en Afrique. Cependant, cinq mille Français reviennent des pays tropicaux tous les ans en ayant contracté la maladie et une vingtaine y succombe…

Alors, comment se protéger ? Quels sont les pays concernés ? Comment la maladie se propage-t-elle ?
Quelques réponses…

Moustique et transmission du paludisme Le paludisme touche particulièrement certains pays, soit une centaine en tout dans le monde : l’Afrique est en première ligne, mais les zones tropicales d’Asie et d’Amérique Latine ne sont pas épargnées. En Europe, seuls des cas d’importation sont constatés.

La transmission du paludisme se produit par l’intermédiaire d’un moustique femelle, qui a été contaminée en piquant un malade et dont la piqure va infecter à son tour la victime.
Pour l’anecdote, sachez que ce sont uniquement les femelles qui piquent, en pompant le sang qu’il leur faut pour pondre. Mais la contamination peut aussi avoir lieu entre humains, et ceci dans un seul cas de figure : la femme enceinte peut infecter son bébé à travers les échanges placentaires.

Les symptômes du paludisme se présentent de différentes manières : le début consiste en une fièvre qui se manifeste entre 8 et 30 jours après la contamination.
A cette fièvre peuvent s’ajouter des maux de tête, un affaiblissement général, des douleurs musculaires, des diarrhées ou des vomissements, une toux, des tremblements, des sueurs froides, une transpiration intense.

Moustiquaire pour la prévention du paludismeLa prévention

Il est indispensable de consulter votre médecin si vous devez partir dans un pays à risques.
Une médication prophylactique vous sera prescrite, à prendre généralement quelques jours avant votre départ et à poursuivre un mois après votre retour.
La quinine fut longtemps le seul médicament contre le paludisme, d’autres traitements existent aujourd’hui, à adapter en fonction de votre lieu de séjour (car certains parasites sont devenus résistants à certaines molécules) et de votre profil médical (votre âge, vos antécédents, vos traitements en cours, une éventuelle grossesse, etc.).

A préciser sans être alarmiste : le traitement ne supprime pas complètement le risque de contracter la maladie, donc il vous faudra rester vigilant à votre retour en cas de fièvre inexpliquée.

Sur place, la protection contre les moustiques demeure quoi qu’il en soit une priorité : le soir, il vous faut porter des pantalons et des manches longues, de préférence de couleur claire (elle attire moins les moustique que les couleurs foncées), utiliser des produits répulsifs sur la peau exposée, mais aussi sur vos vêtements, et dormir avec une moustiquaire elle aussi enduite de répulsif.

N’oubliez pas qu’un paludisme non traité peut s’avérer mortel. Pour adoucir cette vérité, sachez aussi que la plupart des cas de paludisme importé concernent des voyageurs qui n’avaient adopté aucun soin préventif !

Des recherches sont actuellement menées pour tenter de mettre au point un vaccin contre cette maladie.