Hong Kong « le port des parfums aux épices » a gardé imprimés sur ses rives les siècles d’histoire qui la façonnent. Les images surgissent, les jonques qui ont laissé place aux ferries, les maisons coloniales qui se sont effacées devant la grandeur des buildings.
On imagine l’ouverture vers le monde, au-delà de la mer, par dessus les montagnes de la ville, au-delà des monts des « neuf dragons », la Chine qui semble se cacher avec pudeur derrière l’immensité de la cité.
C’est du point le plus haut de Hong Kong, le Peak, que toute l’essence de cette ville chargée d’histoire est le plus palpable. Il faut alors descendre dans la jungle urbaine, déambuler dans les quartiers, marcher, se perdre, prendre les multiples transports pour se sentir vivre au rythme de la ville, saisir ce qu’elle nous offre : une facilité d’immersion, comme un remerciement au voyageur d’avoir pris la peine de s’arrêter.
Les contrastes de la ville semblent à l’image des contrastes de la société. Haut lieu du capitalisme, de la finance, de la débauche d’argent, des centres commerciaux et des boutiques de luxes Hong Kong a su néanmoins préserver ses charmes à chaque coin de rue.
Constituée de plusieurs îles Hong Kong offre la possibilité de s’immerger dans la ville, de prendre des pauses dans la nature…
Des joyaux de modestie, de simplicité, des havres de paix qu’il faut aller chercher en déambulant dans la ville entre et derrières les buildings qui veulent prendre la vedette.
On découvre alors des jardins, des marchés, des temples, une multitude de lieux où la vie semble avoir pris le temps de préserver une vie plus simple et plus traditionnelle.
Dans la frénésie du Hong Kong moderne les images d’un autre temps apparaissent alors.
Hong Kong est exigeante, elle nécessite de longues heures de déambulation pour découvrir ses joyaux, des scènes de vie, des marchés, des coins de natures.
